Une commémoration réservée à la Droite ?

Ce dimanche 30 janvier, 11h30 : une commémoration a lieu au square Jean Moulin, organisée par l’Union Nationale des Parachutistes. Des élus sont là, mais apparemment « triés sur le volet ».  Alors que d’habitude nous recevons des invitations pour ce genre d’événement, ici rien. En période pré-électorale, le courrier des anciens paras conviant probablement "le conseil municipal" aurait donc, comme cela est déjà arrivé, été traduit de manière restrictive...

Prévenu donc totalement par hasard de cet événement, je me présente (m'impose ?) à ce dépôt de gerbes. Le conseiller général sortant d’Aix-Centre est là, l’adjointe à la citoyenneté représentant le Maire aussi, et je lis quelque étonnement sur certains visages. L'opération "captation de la mémoire" et "instrumentalisation des anciens combattants" par la Droite aixoise a tourné court. Tant mieux car les gens qui sont là ne méritent pas ça.

Je discute plus tard assez longuement avec l’un des responsables sur le "devoir de mémoire" et comment celui-ci pourra perdurer après que les mémoires vivantes aient disparu. Pourquoi ne pas confier cela à une association comme l’AFMD (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation) qui pourrait organiser ces événements en collaboration avec les fédérations des anciens combattants?

En rentrant déjeuner je suis salué par des personnes qui ont reconnu en moi le candidat aux cantonales. Une discussion s’engage sur la politique culturelle au niveau départemental, notamment en ce qui concerne la musique. Il semblerait qu’une meilleure répartition des crédits soit possible. Je vais creuser cela, et ça va dans le sens à la fois des "contrats territoriaux de développement durable" que je souhaite promouvoir, et d'une tarification selon les revenus de l'accès à ces services culturels.